Ralentissement de la vie de la République

Prenant acte des circonstances exceptionnelles qui nous amènent à nous trouver durant ces mois de mai et de juin loin de l'Assemblée, je décrète donc en vertus des pouvoirs qui me sont conférés :

- Le vote est ouvert depuis trois jours, et seulement trois votes ont été enregistrés. En conséquence, le délai de 4 jour sera étendu, et ce pour qu'un maximum d'électeurs puissent se prononcer. C'est une mesure prise à titre purement transitoire et qui ne pourra pas faire jurisprudence, je ne modifierai en rien la législation de manière illégale (vous connaissez tous mon attachement à la Loi et à nos procédures). En tant que juge, je me contenterai simplement de ne pas constater d'infraction en cas de vote fait après la fin du délai.
- De la même manière, le juge ne procédera à aucune poursuite en justice concernant des retards dans les procédures. Les affaires courantes continueront à être expédiées mais les débats sont donc provisoirement ralentis.
- En contrepartie, la Justice sera terrible contre ceux qui ne se rendront pas aux urnes pour accomplir leur devoir de citoyens. La Constitution met en exergue l'importance du vote pour chaque membre de notre Assemblée. En ces temps troubles, aucun de vous ne doit manquer à l'appel. Les fonctionnaires sont particulièrement visés par cette mise en garde.

Pour autant que ces mesures restent transitoire, je ne peux que les approuver. La situation devenait difficile, même des députés habituellement (hyper)actifs n'intervenant plus dans l'enceinte de l'assemblée. La pauvreté des débats sur la loi du citoyen Sarkozius, le peu de réactions quant au projet du citoyen Cunobelinus, la non application de la législation sur les délais en sont témoins...
La situation est difficile pour beaucoup d'entre nous qui doivent mobiliser leurs énergies à étudier l'ennemi ou à rédiger des plan de bataille pour nos milices et la partie de l'armée des tyrans qui s'est ralliée à la révolution (nous n'avons pas encore d'armée véritablement républicaine, et je crains que cela ne soit pas pour tout de suite. Je suis d'ailleurs heureux d'entendre des rumeurs faisant état de divisions parmi nos ennemis, partagés entre les tenants de la restauration de l'ancien système de gouvernement et les velléités de conquête de leurs "protecteurs"... ).
L'urgence est parmi nous, nous force dans nos derniers retranchements et nous oblige à parer au plus pressé et donner la part belle au pragmatisme au détriment, peut être, de la légalité...

Je salue donc l'initiative salutaire du citoyen Juge, bien que cela ne soit pas sans regrets...

La République compte sur nous: puissions nous en finir rapidement et continuer notre œuvre bienfaitrice sitôt que ces temps de troubles seront éloignés.

La Liberté ou la mort! Vive la République!