Première modification (massive) des règles

Voici les règles que je propose d'appliquer dès après mon tour de jeu. Peu spécialiste de législation, j'espère que vous m'aiderez à corrigez les erreurs qui doivent s'y être glissées. Il faut surtout vérifier qu'elles soient équilibrées et qu'elles n'amènent pas le jeu à s'auto-détruire en quelques tours :

Constitution.
101. Le jeu prends le nom de « Republic ». Le régime du jeu ne peut être nommé que par le qualificatif « République » et ses dérivés. Toute autre appellation est illégale, et nulle. L'ensemble des règles se découpe en deux corpus : la Constitution (articles numérotés 101 et suivant) et le corpus législatif (la Loi) (articles 201 et suivants). Nul ne peut contrevenir à la Constitution ou à la Loi en vigueur.
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102. La Constitution est l'émanation suprême de la volonté du peuple. Aucun de ses articles ne peut être directement modifié/amendé/supprimé par les joueurs.
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103. Changer une règle fait partie des actions possibles du jeu.
Par changement de règle, on entend :
(1) l'adoption, l'abrogation ou l'amendement d'un article du corpus législatif.
(2) l'adoption, l'abrogation ou l'amendement d'amendements.
(3) la transformation (transmutation) d'articles de la loi en articles la Constitution (on parle alors de bétonnage). Dans le cas inverse (transformation d'articles de la Constitution en articles de loi), on parle de procédure de révision constitutionnelle.
(NB : Cela implique que, au moins au départ, toutes les règles nouvelles sont modifiables. Les règles constitutionnelles, tant qu'elles le sont, ne peuvent être ni amendés ni abrogées. Mais grâce à la procédure de révision, aucune règle n'est totalement à l'abri d'une modification).
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104. Toute modification de règle proposée de manière conforme aux règles en vigueur sera soumise au vote. Elle sera adoptée si et seulement si elle recueille le nombre requis de voix.
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105. Chaque joueur a le statut d'électeur. Tout électeur doit participer à tous les votes portant sur les changements de règles.
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106. Toute proposition de transformation de règle doit être faite par écrit, et postée sur le forum avant le vote. Si elle est adoptée, elle s'intègre aux règles du jeu dans la forme suivant laquelle elle a été votée.
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107. Aucun changement de règle ne peut prendre effet avant la fin du vote où il doit être adopté, même si son libellé dit explicitement le contraire. Aucun changement de règle ne peut avoir d'effet rétroactif.
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108. Chaque changement de règle soumis au vote recevra un numéro d'ordre.
Si une règle est abrogée puis réadoptée, elle se voit attribuer le numéro de la proposition correspondante. Si une règle est amendée ou transmutée, elle reçoit le numéro de la proposition d'amendement ou de transmutation. Si un amendement est amendé ou abrogé, la totalité de la règle à laquelle il se réfère prend le numéro de la proposition d'amendement ou de transmutation.
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109. De la procédure de révision constitutionnelle. La Constitution ne peut être révisée que sur proposition écrite. Rétrograder un article constitutionnel en article de Loi exige de recueillir les 2/3 des suffrages absolus.
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110. La Constitution prévaut sur la Loi.
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111. Il existe une instance judiciaire dont les compétences sont de faire respecter la Constitution et la Loi, en vérifiant la légalité des propositions présentées. Ses pouvoirs sont définis par la Loi.
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112. La Loi doit organiser la définition et les modalités de la victoire.
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113. Un joueur peut à tout moment déclarer forfait plutôt que de continuer à jouer et subir une pénalité. On ne peut imposer aux joueurs aucune pénalité plus sévère, à leurs yeux, que celle de perdre.
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114. Il doit toujours y avoir en jeu au moins une règle transformable. L'adoption de changements de règles ne doit jamais être totalement interdite.
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115. Les changements de règles qui affectent les règles nécessaires à l'autorisation ou à l'application de changements de règles sont aussi licites que les autres modifications de règles. Même les changements de règles qui amendent ou annulent leur propre autorité sont permis. Aucun changement de règle ou tour de jeu ne peut être interdit pour cause d'auto-référence ou d'auto-application d'une règle.
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116. Clause de flexibilité : Tout ce qui n'est pas interdit ou réglementé est autorisé et non réglementé, avec cette seule exception : le changement de règles, qui, lui, n'est autorisé que dans le cadre d'une règle ou d'un ensemble de règles qui l'autorise explicitement ou implicitement.


Corpus législatif
201. Les joueurs portent tous le titre de Citoyen. Il n'est pas légal de s'interpeller autrement que par ce qualificatif, que l'on placera devant le nom du joueur, et avant tous ses éventuels autres titres. L'ensemble des citoyens forment l'Assemblée. Pour être citoyen, il suffit de prêter serment à la Constitution. La formule du serment est « Moi, citoyen X, m'engage à respecter et défendre la Constitution, vraie émanation de la souveraineté populaire, et à ne modifier la loi que dans son intérêt ».
202 Bis. Prêter serment est obligatoire. Respecter son serment est laissé à l'appréciation personnelle de tous les joueurs.
201 Ter : Les citoyens jouent à tour de rôle. LE tour de rôle est donné par l'ordre dans lequel les citoyens prêtent serment. Il n'est pas possible de passer ou de sauter son tour et toutes les phases du tour de jeu doivent être jouées. Tous les joueurs commencent avec zéro points.
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202. Lors de son tour de jeu, on dit que le citoyen monte à la tribune. Ce tour de jeu est composé de deux parties et dans cet ordre :
(1) Proposer un changement de règle et soumettre ce changement au vote.
(2) Le citoyen peut également, dans le respect des règles, effectuer les actions ou jouir des privilèges qui lui sont accordées par les fonctions que lui a attribuée l'Assemblée.
(3) L'on vérifie que tous les postes sont occupés. Si cela n'est pas le cas, on se, on entame immédiatement la procédure de nomination de la fonction vacante telle que définie par les règles.
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203. Une modification des règles sera adoptée si et seulement si elle recueille la majorité des votes exprimés.
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204. Une proposition de loi est déposée sur le forum. Dès ce moment tous les citoyens peuvent prendre part au vote, et peuvent argumenter de leur choix s'ils le désirent.
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205. Le changement d'une règle prend effet à la fin du vote qui l'a entériné.
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206. Il existe trois possibilité de vote : le vote « pour » la proposition, le vote « contre » la proposition, ainsi que l'abstention. En cas d'abstention, le vote n'est pas exprimé.
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207. Chaque citoyen a une voix et une seule.
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208. Le vainqueur est le premier joueur qui parvient à faire approuver cinq propositions d'affiliées.
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209. Il ne peut y avoir à aucun moment plus de 25 articles dans le corpus législatif.
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210. Les joueurs peuvent discuter à tout moment de leurs coups à venir, des futurs changements de règles, ou de tout ce qui se rapporte de près ou de loin au jeu dans un espace de discussion du forum, entièrement dédié à ces débats.
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211. Si deux (ou plus) règles modifiables entrent en conflit ou si deux (ou plus) règles immuables entrent en conflit, la règle dont le numéro d'ordre est le plus petit prévaudra.
Si au moins une des règles entrant dans le conflit dispose explicitement qu'elle dépend d'une autre règle (ou type de règle) ou qu'elle influe sur l'application d'une autre règle (ou type de règle), ces dispositions précèderont la méthode numérique pour déterminer l'ordre de priorité.
Si deux (ou plus) règles déclarent dépendre d'une autre ou influer sur l'application d'une autre, la méthode numérique déterminera encore l'ordre des priorités.
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212. Si les joueurs sont en désaccord sur le caractère légal d'un coup ou sur l'interprétation ou l'application d'une règle, le joueur peut intenter une procédure en justice. Le Juge est le joueur l'ayant précédé lors de son tour de jeu. Il tranche alors la question conflictuelle.
Quand le Juge a été invoqué, le joueur suivant ne pourra pas commencer son tour de jeu sans le consentement de la majorité des autres joueurs.
La décision du Juge ne peut être contestée que par un vote unanime des autres joueurs, vote qui aura lieu avant le début du tour de jeu suivant. Si la décision d'un Juge est contestée, le joueur précédent le Juge dans le jeu devient le nouveau Juge, et ainsi de suite, à la seule exception qu'un joueur ne peut être Juge pendant sont propre tour de jeu ou pendant le tour de jeu d'un membre de son équipe.
A moins qu'un jugement n'ai été contesté, le Juge statue sur toutes les questions en suspens avant le début du tour de jeu suivant, y compris sur les questions traitant de sa légitimité et de ses compétences de Juge.
Un Juge n'est pas lié par les décisions des Juges qui l'ont précédé. Mais il ne peut statuer que sur les questions du conflit en cours, sur lesquelles il a été invoqué. Toutes les décisions d'un Juge doivent être conformes aux règles en vigueur au moment où il prend sa décision, mais si les textes sont silencieux, inconsistants ou obscurs sur la question, alors le Juge sera d'abord guidé par les usages et l'esprit du jeu avant de suivre d'autres lignes directrices.
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213. Si un changement de règles rend impossible la poursuite du jeu, ou si un coup ne peut être irrévocablement considéré comme illicite, ou si le Juge décide sans que sa décision ne soit contestée qu'un coup est à la fois permis et interdit, le joueur mis ainsi dans l'impossibilité de terminer son tour gagne la partie.
Cette règle a priorité sur toute autre règle déterminant le vainqueur.

Ce que je propose, c'est qu'on discute tous une fois de ces règles de bases, et qu'on les amendent éventuellement avant de voter pour la première fois en les acceptant "en bloc". Ensuite je terminerai mon tour de jeu et ces règles seront immédiatement d'application.

J'attends vos suggestion.

Citoyens,

si je me trouve à présent devant vous à cette tribune, c'est pour soumettre au citoyen Nathanaël une légère révision de sa proposition. En effet, il est impératif que la prestation de serment à la Constitution de la République qui permet l'obtention du titre de "citoyen" ne soit pas fixée par la Loi, mais bien par la Constitution elle-même, afin que gravée dans le marbre de notre "loi fondamentale", elle puisse servir de socle et de ciment à la République.

Vous soulevez un point intéressant citoyen... J'ai longuement hésité à mettre ce point dans la Constitution, mais l'inscrire dans la loi me paraissait plus intéressant afin que le-dit serment (qui est, accessoirement, la seule règle qui permet ou non d'introduire de nouveaux joueurs) soit facilement modifiable.
Mais si un autre citoyen partage votre avis, je ferai passer la Sainte formule dans la Constitution.

Vive le bétonnage.

Citoyens,

j'ai une seconde modification des règles de base à soumettre à l'Assemblée.
Il est bien que l'électeur ait le choix entre voter "pour", "contre" ou s'abstenir de toute proposition, mais je pense qu'il faut imposer une quota de participation : par exemple, au moins 50% des électeurs doivent voter "pour" ou "contre" et ne pas s'abstenir, afin que la décision ainsi votée acquière une légitimité certaine. En somme, un quorum de votes serait nécessaire.
Ensuite, mais cela devra peut-être faire l'objet d'amendements ultérieurs, et n'est pas nécessaire dans le "package" législatif de base, mais je pense qu'il faut prévoir un système de "déblocage" (peut-être celui-ci est-il déjà prévu par le citoyen Nathanaël) afin qu'une égalité des votes ne puisse entraîner un gel des institutions de la République, la mettant en péril.
Mais ce ne sont actuellement que des propositions que je soumets à votre réflexion...

Quant à ma précédente réflexion sur le serment constitutionnel, dont j'estime la place légitime dans la Constitution, je m'en remets aux avis de nos pairs.

Et si l'on fixait que la proposition restait en débat durant un certain laps de temps (48 heures par exemple)? Ensuite les votes sont fermés, c'est ce qui se passe dans la plupart des parlements. Fixer un quorum est une bonne idée, elle poussera les députés à se prononcer.

Quant aux blocages institutionnels, c'est peut-être eux qui pousseront le Régime à évoluer, et les députés à proposer des solutions.

La démocratie à ses raisons que la raison ignore...

Camarade Citoyen,

je m'incline devant tant de sagesse...

[Se lève bruyamment et applaudit à tout rompre dans un hémicycle presque vide...]

[Verse une larme en regardant les travées vides]

Bien, avant de gouter au repos du brave, je propose cet amendement suites aux remarques des citoyens Kévin et Laurent.

"204. Une proposition de loi est déposée sur le forum. Dès ce moment tous les citoyens peuvent prendre part au vote, et peuvent argumenter de leur choix s'ils le désirent".

deviendrait

"204. Une proposition de loi est déposée sur le forum. Dès ce moment tous les citoyens peuvent prendre part au vote, et peuvent argumenter de leur choix s'ils le désirent. Au plus tard 96 heures après sa mise en ligne, le vote se clos et le résultat est immédiatement promulgué de façon officiel. Si tous les joueurs ont exprimé leur vote avant ce délai, le vote se clos avec l'expression du dernier vote".

?

Je suis ému par vos larmes, citoyen! Mais ne soyez pas en peine : bientôt, sous l'arbre de la République viendront s'abriter tous ceux pour qui la liberté et la justice sont des valeurs plus fortes que la cupidité et l'arrogance! Bientôt nos rangs se resseront, gonflés par un sang neuf! Notre République se réchauffera à la flamme d'un idéal renouvelé par un engagement populaire toujours plus ardent!...

Oh, notre rôle est ingrat, notre rôle est insatisfaisant, mais notre rôle est grand car c'est à nous, Pères fondateurs, qu'il revient de poser les bases de la grandeur de la République! Un jour, mais nous aurons depuis longtemps rejoint les rangs de ceux qui ont avant nous combattu dans l'ombre des hémicycles pour la dignité humaine et les valeurs démocratiques, .. un jour, nos enfants et petits-enfants, mais aussi tous les enfants de la République béniront notre nom et nos actions, béniront nos longues veillées de travail et de peine grâce auxquelles ils pourront cueillir les fruits que nous aurons semés...

Et je m'incline à nouveau devant la sagesse de votre proposition d'amendement de la loi 204, qui me semble correspondre dans une certaine mesure aux attentes exprimées.

Comme je l'ai dit précédemment, je participerai de façon plus active lorsque j'aurais eu l'occasion de me plonger plus avant dans les règles, qu'elles soient initiales ou modifiées.
Cependant, je vais tout de même émettre mon avis sur la question d'inscrire dans la constitution le serment que nous devons lui prêter.
Je ne lui suis pas favorable et je rejoins le citoyen Nathanael sur la facilité de modification d'un acte qui fonde la participation de tous les citoyens de la république...
D'un autre coté, je me dois d'émettre une question: si le régime devait changer, le serment à un nouveau régime devrait il être réitéré ou est ce que le premier serment implique une soumission totale à tous les changements ultérieurs???

Citoyens,

Si je m'adresse à vous aujourd'hui, c'est afin d'apporter ma modeste pierre à l'édifice constitutionnel que nous sommes sur le point de bâtir.

Le quorum de vote que propose le citoyen Kevin ne me paraît pas être une solution acceptable. En effet, quand il s'agit de voter une loi, la demi-mesure n'est pas de mise. Soit nous acceptons que les Électeurs timides ne se prononcent pas et restent blottis au fond de leurs sièges, même s'ils sont nombreux, et peu importe si un seul citoyen ouvre vraiment son coeur. Soit nous refusons totalement l'abstention afin que tous ici se prononcent franchement, pour ou contre. Mais le temps n'est peut-être pas encore venu pour cette seconde proposition. C'est pour cette raison que je refuse tout quorum.

En ce qui concerne le serment, prêtons-le. Pourquoi parler d'un nouveau régime alors que l'actuel n'a pas encore fait ses preuves?

Quant à l'amendement de la loi 204, je crains que 72 heures ne soient trop justes. En effet, qui, parmi nous, peut être assuré d'être présent aussi souvent qu'il le souhaiterait au sein de cette noble assemblée. Je pense donc que l'on doit aller jusqu'à 96 heures. Moins serait ne pas laisser leur chance aux retardataires. Plus serait nous faire perdre un temps trop précieux dans l'élaboration des lois.

Voila, citoyens, ce que j'avais à dire. J'espère que vous excuserez les maladresses de ce premier discours qui ne fut dicté que par l'envie faire de notre République le modèle que le monde suivra.

Remarque pertinente dont j'ai tenu compte, citoyen Maxime. 96 heures semble un bon compromis j'ai modifié le nouvel article dans ce sens.

Après mûre réflexion, je pense qu'il serait important de donner un peu plus de cachet à notre futur régime. Affirmer sa personnalité si particulière en inscrivant une devise immortelle dans la Constitution, apte à frapper l'esprit des futures générations de citoyens me parait urgent.

Je propose d'ajouter un paragraphe au premier article de la Constitution stipulant que
"La devise de la République est "La Liberté ou la Mort !", tout citoyen se doit de connaitre cette maxime, qu'il utilisera comme signe de reconnaissance en dehors de l'hémicycle et sur laquelle il méditera quant il sera amené à occuper de plus hautes fonctions".

Citoyens, je vous salue!

...Tel sera le cri de nos coeurs. J'approuve la devise, citoyen.

En tant que l'un des premiers citoyens conviés sur ce forum, je pense qu'il faut dès maintenant voter la constitution et les bases du corpus législatif. Sans cela, le jeu risque de ne pas avancer, voire ne pas débuter.
Les propositions d'amélioration de la constitution et ou du corpus législatif seront dès lors mis aux voix dans le jeu même, et s'il le faut, débattus entre les seuls membres fondateurs (dont je veux bien m'auto exclure pour ne pas blesser de nouveaux joueurs, mais je laisse cela à votre appréciation).
Nous pourrons alors trancher de la manière prévue par le jeu les question du quorum, du temps donné pour émettre un vote, de la désignation éventuelle d'un président de la chambre (dont la voix serait double en cas d'égalité des votes pour et contre). Il faudra peut être mettre au point un agenda et réfléchir à l'ordre que nous donnerons à ces éventuelles modifications dont certaines peuvent se révéler cruciales par la suite.
Je dois par contre m'élever contre la proposition du citoyen Maxime de ne pas laisser d'opportunité de s'abstenir aux votants.

Je dois faire part au citoyen Nathanael de certaines coquilles que j'ai repéré dans son texte. Il vaudrait peut être mieux les faire disparaitre de l'ensemble Constitution/ Corps Législatif. Je n'ai cependant pas la prétention d'être parfait en cette matière et serait rassuré d'être secondé par l'un ou l'autre d'entre vous qui pourrait pointer ce que j'aurais laisser échapper.


avant même le début de la Constitution: m'aiderez à corrigeZ

art 109: je mettrai personnellement un : plutôt qu'un . après "De la procédure de révision constitutionnelle"

Le paragraphe 201 bis est par erreur nommé 202 bis

§ 201 ter Le "LE" de la deuxième phrase comporte une majuscule de trop.

art 208. Corriger affilée. Je ne suis pas certain qu'un pluriel soit nécessaire.

Au plaisir de vous écrire

Merci pour vos corrections citoyens, la République vous saura gré de votre pointillisme.

Je m'attelle à l'ouvrage de correction des inévitables coquilles.

Camarades citoyens,

je tiens à m'associer à vos transports d'allégresse en ce qui concerne la nouvelle devise de notre fière République : "La liberté ou la mort"... Ce cri du coeur est aujourd'hui murmuré dans les alcoves de l'hémicycle, mais bientôt il sera crié à la face du monde par tous les opprimés épris de liberté et de justice. La liberté ou la Mort.. Plus qu'une devise, plus qu'un cri, c'est l'expression de notre combat, c'est l'émanation même de l'idéal qui frémit en nos âmes, c'est l'appel de l'humanité qui gémit sous le joug des tyrans et des criminels qui s'intitulent "rois", c'est un défi lancé à la face d'un monde décadent dont la ruine sonnera l'heure de gloire de la République!

Votons, disiez-vous, votons! Et bien, agissons! Car l'heure n'est plus aux discussions stériles (leur heure viendra bien assez tôt, si par malheur notre République venait à sombrer dans l'immobilisme), mais aux actes! CITOYENS, CAMARADES, COMPAGNONS, notre tour est venu d'écrire l'Histoire, et de faire à la postérité le don d'une Constitution inspirée par les idéaux les plus purs, et d'une République qu'elle appelle de ses voeux.

Citoyens, La Liberté ou la Mort...

L'idée de choisir un président de chambre pour départager le vote me semble bonne, et pourrait être adoptée prochainement- quand la première modification de la constitution aura été adoptée peut-être.

Chers concitoyen, bien loin de moi l'idée de mettre en doute votre idéal de liberté que je partage entièrement. Mais pourquoi se lancer déjà dans un discours guerrier et conquérent alors que notre jeune et encore fragile République n'a même pas encore franchi ses premiers pas - l'élaboration d'une constitution solide? La liberté , oui, la mort , non... nous n'avons pas encore d'ennemis déclarés pour l'instant je l'espère

Citoyenne,

loin de moi l'idée de proclamer la République en danger, ou d'adopter dès avant une posture combattante : certes, je me suis sans doute emporté, mais c'est l'émotion d'un instant si solennel, c'est l'amour pour notre République qui m'ont fait parler ainsi. Pardonnez donc à un Républicain fervent et patriote l'instant d'égarement que sa passion lui commanda...

Je vous présente, citoyenne, mon plus vif respect car ainsi que l'écrivit Balzac, "la beauté est la seule reine qu'un Républicain puisse volontiers servir".

Citoyenne Athenais, ta remarque est justifiée car nous ne nous sommes pas bien exprimés. Si nous prônons la liberté ou la mort, ce n'est pas la fin de nos ennemis que nous souhaitons mais la nôtre car il vaut mieux mourir libre que vivre esclave. Si nous sommes libres, alors il ne sera jamais question de guerre ni de conquête. Quant à nos ennemis, s'ils ne se sont pas encore déclarés, peut-être cela ne va-t-il pas tarder. Restez sur vos gardes, Citoyenne.

Citoyens, Citoyennes! L'appellation de République est plus qu'un simple mot vide de sens, en soi c'est un manifeste. J'irai même plus loin : c'est une émotion, et en tant que telle elle est revendicatrice. Seuls les ennemis de la Liberté, et par là même les ennemis de la volonté populaire pourraient se sentir offusqués par cette devise qui ne fait qu'affirmer explicitement ce que le nom de République exige implicitement.

Ainsi donc "La Liberté ou la Mort" n'est pas une parole agressive, mais une expression ardente du désir de vie qui habite un régime démocratique, et un appel à la paix car il est bien connu qu'un peuple libre n'a jamais agressé un autre peuple libre.

Dixi.

Citoyen,

vos mots ont résonné en moi comme l'appel intime d'une vérité profonde : République est Liberté, Liberté est République! Tel est le postulat suprême, celui sur lequel toute notre foi est basée.
La Liberté ou la Mort... La République ou la Mort... Ce n'est pas une agression, mais une constatation, car en dehors de la République, seule la mort attend les partisans de la Liberté!

Citoyens, Citoyennes,
Vive la République!

Citoyenne, Citoyens, jusqu'à présent, je vous ai entendus souvent glorifier la liberté et vous avez raison. Par contre, j'en vois peu parmi vous se lever pour clamer l'égalité et la justice de notre République. N'oubliez pas, Citoyen Nathanael, que vous avez dit vous même que la Constitution et les lois doivent nous aider à asseoir un régime de liberté mais aussi d'égalité et de justice. Il serait bon de nous en rappeler plus souvent à l'avenir.

Citoyens,

je me dois de me lever à présent pour réagir. Nous n'aurions pas assez insisté sur l'importance de l'égalité et de la justice..; Nous aurions négligé nos devoirs envers les futurs citoyens de la République en omettant ces principes fondamentaux...
Je m'insurge contre cette déclaration : en effet, la République est l'expression de l'égalité et de la justice. Aucun système républicain ne peut se concevoir sans accueillir en son sein ses deux enfants que sont l'égalité et la justice. Et si ma voix s'est tue jusqu'à présent à leur sujet, c'est par pudeur bien plus que par prudence : car je ne pouvais penser un seul instant qu'un esprit puisse être assez pervers pour imaginer la République sans l'égalité, et sans la justice! Je ne pouvais concevoir que l'on puisse un seul instant envisager cette possibilité ignominieuse.

Citoyennes, citoyens,
je profite de cette tribune, et je pense qu'aucun de mes pairs ne me contredira, pour réaffirmer l'attachement de la République à ces idéaux sacrés que le citoyen Lucius vient de nommer. Liberté, égalité et justice : telles seront nos armes (sans qu'aucune volonté d'agression, je le répète, ni de combat ne soit à l'ordre du jour) contre les futurs ennemis (bien qu'hypothétiques, car j'ai la faiblesse de croire en l'humanité) de la République...