Première modification (massive) des règles

Mon cher citoyen (Kévin? Gnaeus? Blum? lequel de ces noms est il le plus illustre?),

Je me dois de tempérer un peu votre enthousiasme concernant la république que vous voyez par définition libre, juste, égalitaire... Trop de tristes exemples issus du lointain passé ou d'un présent très (trop?) proche ne cessent de démontrer le contraire (que ce soit la république romaine, les multiples républiques italiennes de la renaissance, celle constituée par les anciennes Provinces Unies, la république démocratique du Congo ou la république populaire de Chine....). Il ne suffit pas de s'attribuer le nom de république pour fonctionner en un véritable état démocratique, où les valeurs d'égalité, d'égalité et de fraternité sont respectées. Même si je ne doute en aucun cas de l'attachement des membres de notre assemblée à ces principes, je ne peux être d'accord avec vous sur le faite que la république quelle qu'elle soit, soit nécessairement et invariablement vertueuse.
L'humanité n'arrivera probablement jamais à une telle perfection, ce qui m'attriste, mais cela ne doit pas l'empêcher d'y tendre, et c'est pour cela que nous sommes là en ce moment, à débattre et légiférer pour le plus grand bien de notre république et, si possible du monde!!!

Au plaisir de vous écrire,

Citoyen,

mettre en doute les vertus de la République comme vous venez de le faire dans un discours aussi dégradant pour vous que pour vos pairs est une insulte à la dignité de cette Assemblée où nous siégeons! Je n'ignore pas les exemples trop récents de régimes usurpant le nom de république mais cédant à l'appel des sirènes du totalitarisme et de l'inégalité, mais je crois cependant qu'il est dommageable pour la démocratie et pour la République en elle-même d'entreprendre la comparaison entre notre glorieuse et vertueuse République et ces semblants d'État... Je frémis à l'idée que vous ayez pu douter de la loyauté envers les idéaux universels de liberté, égalité et justice des membres de cette grande Assemblée où s'élabore jour après jour le destin de la République!

Vous me conseillez également de réfréner mon enthousiasme en ce qui concerne les vertus de la République : je crois, pour ma part, qu'aucune République n'est possible sans enthousiasme et sans passion : car sans idéal, il n'est nulle question de se battre pour que vive un si grand rêve...

République, j'écris ton nom, car tu es la lumière des peuples, tu es le phare qui éclaire les ténèbres dans lesquels l'humanité est aujourd'hui condamnée à errer sans but, tu es l'ordre au milieu du chaos, tu es la flamme de l'espoir qui brûle en chaque homme. République, nous sommes tes humbles serviteurs : puissons-nous nous montrer digne de la foi que tu animes chez tous les malheureux qui gémissent dans l'infortune...

Le Liberté ou la Mort...

Recevez, Citoyen, la bienveillance d'un humble concitoyen (car je ne possède certes pas votre talent oratoire, ni vos qualités de tribun), mais acceptez mon modeste sermon envers un tel égarement, du sans doute à votre jeune âge et à votre manque d'expérience...

*Tibérius, appuyé mollement sur sa canne, entre en clopinant dans la salle.*

J'ai raté quelque chose ?